Notons que la forge du Coly qui avait bien progréssé dernièrement avec une charge de travail importante données par la fabrication des rails pour les chemins de fer du midi. s'est arrêtée subitement en 1861 suite à la résiliation du marché !
Notons également la mise en liquidation des Eyzies, la plus importante forge du département ainsi que celle de Saint- Vincent qui était jusque là bien palcée sur le marché !
Le rapport souligne aussi l'effondrement du cours du fer passé de 70 Frs la tonne à 20 Frs (50 Frs au cours le plus optimiste)
On trouve donc une combinaison de facteurs qui vont concourrir à la fermeture des forges en Dorodogne :
- Le manque de compétitivité technique depuis longtemps souligné (voir pour mémoire le résumé d'un article de l'Echo
de Vesone en 1839 dans la section "Histoire et techniques")
- Le traîté de libre échange et la non réactivité de l'industrie du département qui reste fondamentalement familiale et patrimoniale
- La chute des prix suite à l'ouverture des frontière et la possibilité de se fournire avec des produits moins chères venant par le rail
Le rapport Guillebot de Nerville reste pourtant optimiste en vantant les bonnes qualités des minerais de la région mais l'avenir lui donnera tort. Même si des mines subsisteront, elles alimenteront les industries extérieures au département comme celle de Fumel