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Dans sa partie inférieure située entre Libourne et le Bec d'Ambes on peut considérer qu'elle devient presque maritime, mais au dessus, plusieurs difficultés existent, comme à partir de Bergerac où on classifait jadis la rivière comme un "torrent". Entre Bergerac et Libourne, les parties"maigres" interrompaient souvent la navigation en été sur un quart du parcours.

De nombreux projets ont étés rédigés mais seul le canal de Lalinde a été réalisé entre Mauzac et Tuilière sur 15375 m. Une dénivellation de 22.21 m. est rachetée par un ensemble de 9 écluses dont 6 sur le site de Tuilière

Les bateaux que l'on trouvait sur la dordogne et le canal étaient de 3 types :
  
  • Les argentats, ainsi appelés car fabriqués dans la ville du même nom
    (ou courpets) de 10 à 20 t.
  • Les gabares de 30 à 50 t.
  • Les grands bateaux de 60 à 50 t.


Leur moyens de taction étaient :
  
  • A la descente le courant et la marée (à partir de St Jean de Blagnac)
  • A la remontée la marée puis le halage par boeufs

Durée moyenne des voyages :
  
  • De Souillac à Bergerac :  4 jours - Puis de Bergerac à Bordeaux : 6 jours
  • De Bordeaux à Bergerac : 2 jours - Puis de Bergerac à Souillac : 8 jours


D'après un précis de navigation fluviale de 1855