Le travail de l'acier est connu depuis l'antiquité, mais le terme n'apparaît qu'à la fin du XVIIIème siècle. Mais avant celà, on parlait déjà de fer dur car on n'expliquait pas vraiment le processus chimique qui peu à peu a été compris comme étant un alliage.
En Périgord, plusieurs documents parlent clairement de production d'acier. On citera par exemple l'état des forges établi en l'an IV de la révolution où sont nommées les forges de Firbeix, de Jommelières, et le complexe de Miremont (près de Lanouaille) qui fournissait des armes blanches à la manufacture de Tulles et dont dépendait La Farge, et Colan.
Concernant le fer dur, l'expression est employée sur le même rapport pour La Chabroulie, Forge Neuve et La Vallade (De Busserolles) et Lamandeau.
Source : AN F14 4239
La production en acier des forges du département de la Dordogne est certe probablement moins importante que celles du département voisin de Haute- Vienne où des industriels comme M. Jude de la Judie (usine de Champagnac) ou et M. Fleuzat-Lessart (usine de la Chapelle-Mombrandeix) sont remarqués pour leurs aciers à l'exposition de Paris en 1819 ; mais elle durera au moins jusqu'en 1855 où Agar de Nontron fut lui aussi remarqué.
Source : Rapports du jury central
