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Ce 8 mai, j'arrivais enfin en vue des côtes de Crimée et je fus transbordé sur le Suffren.
Malgré les bâtiments à vapeur qu'on utilisait de plus en plus, les voiliers étaient encore nombreux et parmi eux, Le Suffren était là au large de Sébastopol prêts à cracher son feu.
Il se tenait là dans sa silhouette majestueuse taillée dans le plus pur style d'un plan de Sané avec ses couleurs dans le standard Nelson Fashion
Il était encore plus impressionnant que l’Uranie mais moins que certains navires mixtes encore plus grands comme le "Ville de Paris"
Le Suffren était un des derniers et un des plus beaux de cette race des vaisseaux géants (le tout dernier fut le Valmy construit en 1848) baptisé ainsi en l'honneur du vice amiral Pierre André de Suffren (1729-1788). C'est le troisième bâtiment à porter ce nom ; lancé à Cherbourg en 1829, et ce ne sera certainement pas le dernier.
Mais les technologies allant tellement vite en matière de motorisation qu'il fut rapidement mis à la retraite, Toutefois, il est réarmé fin 1853 pour les besoins de la guerre et me voici à son bord, parmi ses 850 hommes d'équipage, au poste de tir d'un de ses 90 canons
Ce navire jauge 4058 ton. mesure 60,50 mètres sur 15,75 et possède un grand mat de 38,50 mètres. Avec ses 2800 m² de voile, il masquerait complètement l'arc de triumph s'il était stationné place de l'étoile à Paris.