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LA GUERRE DE CRIMEE : BIENTOT LA FIN DES VOILIERS

Fin 1855, en pleine guerre de Crimée, les vaisseaux français sont encrés devant l'embouchure de la Katcha.
Devant les difficultés rencontrés à Sébastopole, on se rend compte que malgré la vaillance des canonniers, certains vaisseaux ne sont plus dans le coup et à plusieurs reprise on a fait appel aux vapeurs pour leur venir en aide.
Dès le voyage depuis la France vers la mer noire les vapeurs dont le Napoléon avaient pris en remorque des grands voiliers dans les Dardanelles suite aux rencontres avec les vents et les courants contraires.
Ensuite, les vapeurs au plus fort du conflit, remorquaient les vaisseaux endommagés pour les mettre à l'abris.
Ces navires à voile étaient d'un autre âge, et ces problèmes de maniabilité associés à l'arrivée de nouvelles armes comme les obus explosifs allaient contraindre l'amiral Hamelin à renvoyer en France ces valeureux voiliers comme le IENA, le VILLE DE MARSEILLE et ... le SUFFREN.

Les premiers cuirassés : Les canonnières et les batteries flottantes :
Il fallut vite réagir, on commençait a maîtriser la vapeur, malgré des vitesses très réduites encore, il fallait construire rapidement des unités capable de déverser le feu efficacement et être maniables pour naviguer autour de la Crimée et dans les eux peu profondes de la Baltique pour faire la chasse aux navires russes.

Alors furent construites des canonnières comme "l'Avalanche sur laquelle navigua Pierre Bonnin", elle avait l'allure d'un beau 2 mats mais faisait partie du type "chaloupe" et possédait en son centre la grande cheminée par où sortait la vapeur.

Mais on construisit aussi aussi des embarcations très rustiques mais très efficaces, les batteries flottantes, elles eurent pour nom la "Dévastation", la "lave" ou la "Tonnante".
Elles ressemblaient à des pontons de 52 m. de long sur 13 de large avec une tirant d'eau de 2,65m. Pesant 1200 tonnes elles ne se déplaçaient qu'à 4 noeuds mais leurs atouts se trouvaient dans leur puissance de feu et leur protection de 110 mm. de plaques de fer sur 200 mm. de matelas de bois. Grâce à cela et malgré une soixantaine de coups reçus et simplement quelques blessés, les batteries flottantes réduisirent au silence en quelques heures les dernières forteresses russes comme le fort de Kinburn et participèrent donc fortement à la victoire des alliés.

De plus, de nouvelles armes apparaissaient, les mines flottantes, et les torpilles

La marine de guerre moderne venait de naître...


1856 sonne le glas de la voile :

Un décret précise que " tout navire non pourvu d'un moteur à vapeur ne peut-être considéré comme un bâtiment de guerre "