[Web Creator] [LMSOFT]
LA CHUTE DE SEBASTOPOLE


Tout commence par des disputes entre les commandants en chef français et anglais, qui n’arivent pas à se mettre d'accord sur un plan d'attaque. Excédé, Canrobert décide de démissionner. Il est remplacé par le général Pélissier le 16 mai.
Les Angalo-français obtiennent des renforts de 13.500 hommes des légions suisse, allemande et polonaise puis de 15.000 Sardes.
Malgrès plus de 6000 tués lors des premiers bombardements, Les Russes ne se découragent pas et mettent en place une nouvelle ligne de défense sur la hauteur la plus proche. Les Français décident de la prendre d'assaut. Le 22 mai au matin, le 2e étranger et un bataillon du 98e régiment d'infanterie tournent l'ennemi par la droite, occupent ses avant-postes et s'y accrochent encore à la fin de la journée malgré trois violentes contre-attaques. Les pertes alliées seront de 5 officiers, 34 légionnaires tués et 8 officiers et 174 légionnaires hors de combat.
Sur l'autre axe d'attaque, trois bataillons de légionnaires et de chasseurs à pied s’engagent au centre du dispositif russe mais sont immédiatement repoussés.
La position change cinq fois de mains dans les deux jours suivants avant de demeurer en possession des Français au prix de 200 tués.

Le 8 septembre 1855, après deux mois de bombardements incessants et une préparation d'artillerie de trois jours, Français et Anglais reprennent l'offensive. Alors que ces derniers sont de nouveau tenus en échec devant le Redan malgré la perte de 2.000 hommes, les zouaves du général MacMahon s'emparent de haute lutte de Malakoff, précédés par une centaine de légionnaires du 1er étranger portant les échelles nécessaires pour gravir les murs de l'ouvrage.

Une fois sur la crète de Malakoff, le drapeau français est tenu par le caporal Lihaut du 1er zouaves, et MacMahon aura ses mots restés célèbres dira à un officier anglais : " Dites à votre général que j'y suis et que j'y reste ".

Les Russes refusent néanmoins de capituler et évacuent Sébastopol après l'avoir dévastée. Les troupes franco-anglaises font leur entrée dans la place le 11 septembre.