Vers 1840, les propriétaires de la forge de LAVAURE sont :
- Arnaud-Gaspard PIGEARD (de Saint Pardoux),
- Son épouse, Louise Mathilde BRUYERE
- La soeur de cette dernière, Jeanne Clothilde
- Une autre soeur Catherine PALMYRE
Ces derniers déposent le dossier habituel de demande en conservation d'usine à fer instauré par la loi de 1810.
Ce plan de 1812 donne une idée de la disposition des bâtiments et du réseau hydrographique. Cliquez pour agrandir
D'après le dossier des années 1850, La forge était équipée de :
- 1 Haut-fourneau
- 1 Affinerie
- 1 Lavoir à bras
- Appareils de compression
- Soufflerie
Des problèmes à répétition :
Le dossier comprend un assez grand nombre de réclamations dues aux dégats des eaux :
- En 1803, Jean LAURIERE (dit Mouflé), propriétaire d'un moulin en amont se plaint qu'il reçoit des eaux de refoulement. L'exploitant de la forge est alors Jacob DUQEYLAC
- Plus tard, ce sera ce même Jean Laurière qui va créer un nouveau ruisseau pour son moulin avec une forte chaussée et c'est au tour des exploitants de la forge de se plaindre que le refoulement d'eau entraîné arrête parfois les roues de la forge.
- Le préfet organisera un compromis entre les deux établissements
- En 1821, C'est la veuve Duqueylac (née PLANTEAU), reprenant l'affaire qui va construire un deversoire et ses voisin font valoir que leurs jardins son déjà trop souvnet inondés. Les ingénieurs viendront en aide à la veuve en prouvant que l'ellévation de la hauteur de la retenue remédiera en fait à ce problème
